C’est bientôt la fête des parents (ou des gens qu’on aime et qui prennent soin de nous, tout simplement) ! Pour l’occasion, j’ai concocté une box littéraire avec plein d’options…
Dédicaces
Mon bilan de l’année 2017 et projets pour 2018
Et voilà, une année s’achève, une nouvelle commence… Le traditionnel bilan s’impose. Voyons d’abord si mes objectifs ont été atteints…
Le 2 janvier dernier, j’avais publié la liste suivante :
– participer à plus de salons ;
– participer à plus de séances de dédicaces en librairies ;
– sortir deux voire trois albums jeunesse (le prochain, en collaboration avec Korrig’Anne devrait sortir avant le printemps, il s’appellera Nicolas, le bébé koala !) ;
– terminer l’écriture de mon roman jeunesse : Les aventures d’Oxygène ;
– terminer l’écriture de mon roman dystopique : Le sablier des cendres ;
– avancer sur mon roman de fantasy : Les portes d’Astheval ;
– réussir à payer quelques factures avec mon travail d’écriture ;
– améliorer mon organisation générale !
Voyons voir d’un peu plus près…
Côté promotion :
J’ai en effet participé à davantage de salons et de dédicaces en librairies avec en tout 41 rendez-vous ! Soit entre 3 et 4 dates par mois. Je ne suis pas sûre de pouvoir améliorer, ni même maintenir un tel « score » en 2018 !
Sur le Net, j’ai continué à promouvoir mes ouvrages sur Facebook, Twitter et sur ce site Internet. J’ai aussi ouvert un compte Instagram.
J’ai dû troquer mon vieux téléphone « solide » contre un smartphone pour pouvoir continuer à publier en déplacement et aussi pour utiliser mon boîtier de CB Sum Up (lien de parrainage).

Adieu Solid !
J’ai aussi mené à bien deux projets sur Ulule ! L’un concerne un album jeunesse qui sortira en février prochain, et le second un album jeunesse sorti en novembre dernier.
Tout ceci commence à porter ses fruits, puisque j’ai (enfin) pu commencer à payer quelques factures avec mon travail d’autrice ! Youpi !
Côté publications :
J’ai publié 5 albums jeunesse !
Nicolas, le bébé koala — illustré par Korrig’Anne.
L’arbre à chats — illustré par Isaa.
Charlotte sans culotte — illustré par Korrig’Anne.
L’enlumineur des étoiles — illustré par Le Parchemin des Limbes.
Éthan et les animaux — illustré par Scarlet Mila.
J’ai aussi publié un roman pour adultes : la dystopie Le sablier des cendres pour laquelle j’ai de très bons retours jusqu’à présent, j’en suis vraiment ravie !

Trois nouvelles ont également été publiées ! Deux dans L’Indé Panda : SOS et Le plus beau métier du monde et une dans l’anthologie Civilisations disparues aux Éditions Luciférines. Pour cette dernière, c’était la première fois que je travaillais sur commande. L’expérience était très enrichissante.
Côté écriture :
J’ai beaucoup travaillé sur mes albums jeunesse. Cela ne paraît pas, il y a très peu de texte dans ces ouvrages… et pourtant, tout est millimétré d’un point de vue linguistique, rien n’est laissé au hasard.
J’ai énormément travaillé sur Le sablier des cendres, évidemment !
J’ai aussi terminé l’écriture d’un roman graphique à destination des 8-10 ans : Le voyage d’Antinéa. Un récit très onirique pour lequel j’ai centré l’écriture sur un vocabulaire riche, en jouant sur les synonymes et les illustrations pour permettre aux jeunes lecteurs de déduire les mots inconnus.
2017 m’a permis d’écrire plusieurs nouvelles dont deux sortiront peut-être bientôt avec un collectif d’auteurs.trices indépendant.es.
Par contre, je n’ai que très peu avancé sur l’écriture de mon roman jeunesse Les aventures d’Oxygène et pas du tout sur mon roman de fantasy Les portes d’Astheval. De ce côté-ci, c’est une grande déception pour moi.
Mes projets pour 2018…
— publier Regards et Le voyage d’Antinéa en février ;
— publier l’album jeunesse Les tétées de Maïté en fin de printemps (illustrations d’Isaa) ;
— terminer l’écriture de mon roman jeunesse Les aventures d’Oxygène ;
— reprendre l’écriture de mon roman de fantasy Les portes d’Astheval ;
— écrire un scénario d’album jeunesse sur le thème de la naissance accompagnée à domicile et un second sur le thème de l’instruction en famille. Ce sont deux sujets qui me touchent personnellement et que j’ai envie d’aborder depuis longtemps déjà !
— continuer à promouvoir mes ouvrages en salons et librairies, dont au Livre Paris sous la bannière Indylicious (et essayer de maintenir mon « score » de 2017 serait déjà pas mal !) ;
— réussir à payer davantage de factures avec mon travail d’autrice ;
— continuer à améliorer mon organisation générale pour optimiser mon (maigre) temps !
Rendez-vous l’année prochaine pour découvrir si mes projets aboutiront !
Et vous, quels sont vos projets pour 2018 ?
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Programme de juin 2017
Le mois de juin sera tout aussi chargé que les précédents !
Vendredi 2, vous pourrez me retrouver, en compagnie d’Isaa, au bistrot Le Feu Follet d’Annoville (50) pour le vernissage de l’exposition des originaux de l’album « L’arbre à chats ».
Nous serons ravies de vous présenter les peintures, de vous parler de notre travail et de dédicacer quelques albums ! Rendez-vous à partir de 18h.

L’exposition se tiendra jusqu’au dimanche 18 juin.s
Le lendemain, samedi 3 juin, vous pourrez me retrouver en dédicace au Cultura Saint-Nazaire Trignac (44)…
…et le dimanche 4 au Festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo (35) en compagnie des Éditions Luciférines !
Après une petite pause, je serai à Plaisir pour dédicacer mes ouvrages au Cultura, dimanche 11 juin (78).
Le samedi 17 juin, ce sera un autre Cultura : Chasseneuil-du-Poitou (86) !
Enfin, je terminerai ce mois en Bretagne, à l’Espace Culturel de Landerneau (22), samedi 24 juin.
Quelque chose me dit que je ne vais pas m’ennuyer !
Cap sur le Chapiteau du Livre 2017 !
En ce moment, vous l’avez peut-être noté, je me promène pas mal entre les salons et les librairies. Le week-end dernier, j’étais dans la Manche à Avranches, celui d’avant au Salon Fantastique de Paris, etc.
Le week-end prochain ne dérogera pas à la règle, je serai à nouveau en vadrouille ! Rendez-vous cette fois-ci sur les bords de Loire à Saint-Cyr-sur-Loire (37).
J’étais déjà présente l’année dernière sur ce beau salon et c’est avec grand plaisir que j’y retourne dans quelques jours. Ce sera pour moi l’occasion de retrouver quelques amis puisque j’ai réalisé une partie de mes études à Tours. Ce sera également l’occasion de discuter à nouveau IRL avec ma super correctrice : Sans Coquille. Côté collègues, je retrouverai avec bonheur Iman Eyitayo, George Sanz et Noëlle Mirande. J’ai également repéré la présence de Mireille Calmel dont j’avais beaucoup aimé Le Bal des Louves, romans lus il y a déjà de nombreuses années…
J’espère que je serai mieux placée que l’année dernière. En 2016, j’étais en effet juste à l’entrée du chapiteau. Les bénévoles distribuaient la liste des auteurs présents, ce qui amenait les visiteurs à plonger le nez dans le papier tout en dépassant — sans le voir — mon stand ! Pas de chance… (Pour toutes les bonnes excuses en salon, c’est par ici… 😛 )
N’hésitez pas à venir papoter avec moi si vous êtes dans les parages samedi et/ou dimanche prochain !
Jouer avec les mots
Il y a quelque temps, j’avais écrit un article au sujet des polices d’écriture pour les albums jeunesse : pourquoi du cursif ? (N’hésitez pas à cliquer pour connaître mon opinion à ce sujet.)
Aujourd’hui, pour faire suite à la jolie chronique d’Agathe (elle est à découvrir par ici : Les lectures d’Agathe), je vais vous expliquer pourquoi Isaa et moi avons choisi d’intégrer le texte directement dans les peintures. Il a d’ailleurs été peint par Isaa dans/sur les originaux de ses acryliques (vous pourrez d’ailleurs en découvrir sur certains salons, vous verrez comme ils sont beaux !).
Dans mon travail d’orthophoniste, je me retrouve très souvent face à des personnes en grande difficulté au niveau de leur fonctionnement de pensée. Leur pensée est en effet terriblement rigide avec un manque flagrant de souplesse. Je me suis d’ailleurs beaucoup formée sur les rééducations de ces pathologies, car c’est un sujet qui me passionne !
Le texte et les illustrations poétiques de L’arbre à chats sont au contraire une invitation à la mobilité de pensée. Isaa a parfaitement suivi le scénario proposé : le texte joue avec les décors et les personnages tout en proposant l’écriture en cursive qui m’est si chère.
Pourquoi est-il particulièrement adapté aux enfants de 3 à 6 ans ? Parce qu’outre le contenu étudié pour cette tranche d’âge, cela permet aux jeunes enfants de constater que l’écrit n’est pas une structure figée, c’est au contraire un outil très malléable. L’enfant pourra donc — accompagné de l’adulte — s’amuser à chercher le texte ainsi que tous les petits détails écrits cachés par Isaa dans ses illustrations !
Un album jeunesse n’est pas là que pour apprendre du « concret », mais aussi pour apporter une ouverture d’esprit, un moment de rêve, une évasion…
Sur ce, je vous laisse découvrir un original scanné de cet étrange arbre à chats !
Pourquoi tu ne vends pas en salon ?
Cher ami auteur.trice, après t’avoir prévenu.e des pires moments de solitude en dédicace, je t’offre aujourd’hui le top 5 des excuses sur le pourquoi ton dernier salon a été un monumental bide !
1. Première raison absolument évidente : il faisait trop beau !
Forcément, avec ce magnifique soleil resplendissant, les visiteurs n’ont pas hésité : entre s’enfermer dans une salle et crapahuter en forêt ou lézarder sur le sable, le choix était vite fait !
2. Deuxième raison : tu étais mal placé.e.
Ben oui, tu étais dans le fond à droite. Tout le monde sait que c’est la pire place ! Et puis juste à côté de toi, l’auteur jouait les marchands de tapis, alors il faisait fuir tout le monde. En plus, la grande vedette du salon était juste à côté et les gens s’agglutinaient devant ton stand pour obtenir sa précieuse signature, donc personne ne te voyait plus…
3. Troisième raison : c’était un samedi*
Les salons du livre le samedi, ça marche moins bien que le dimanche, c’est de notoriété publique. Les gens préfèrent aller au marché !
4. Quatrième raison : c’est une année électorale
J’entends ça depuis janvier…
Il paraîtrait que les années électorales sont impitoyables pour les pauvres auteurs que nous sommes. Le potentiel acheteur préfèrerait « attendre de voir » avant de dépenser ses sous.
J’imagine qu’après l’élection, il préfèrera « attendre de voir » ce que fera le nouveau président.
Et ensuite… bref, il aura bien une raison pour garder ses euros année après année !
5. Dernière raison du top 5 : variante du point 1.
Il faisait vraiment trop moche. Avec cet orage et ce vent à décorner les bœufs, les visiteurs sont simplement restés au coin du feu, et on les comprend !
Et voilà ! Maintenant, tu sais.
Sans vouloir te décourager, ce ne sont que les 5 plus fréquentes raisons, mais tu en trouveras bien d’autres pour chaque salon…
Pour te rebooster après cette lecture terrifiante (si, si, au moins ça !), va donc participer à mon super concours pour gagner une place au Salon Fantastique de Paris (il fera beau ou super moche, je serai placée dans un coin entre une vedette et un marchand de tapis, ce sera toujours une année électorale… Bref, j’aurai besoin de toi pour venir me remonter le moral !).
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*Fonctionne avec le dimanche pour les dédicaces en magasin.
Gagnez des places pour le Salon Fantastique de Paris
Aujourd’hui et jusqu’à lundi 24 avril inclus, avec mon partenaire Le Parchemin des Limbes, je vous propose de gagner des places pour le Salon Fantastique de Paris (dimanche 7 mai, porte de la Villette).
Pour participer à ce concours, il suffit de remplir le questionnaire joint ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort (via le site dcode) parmi les bonnes réponses.
Bonne chance à tous !
PS : si le formulaire n’apparaît pas dans cet article, cliquez ici : Formulaire à remplir.
L’arbre à chats ou la genèse d’un album jeunesse
Il arrive bientôt, L’arbre à chats ! Sortie officielle le 23 avril et début des pré-commandes sur ma boutique en ligne dimanche 16 (avec une surprise en cadeau pour toute pré-commande, qu’elle ait lieu en salon ou sur mon site) !
Il est vraiment temps pour moi de vous en dévoiler un peu plus.
Cet album est né d’une rencontre fortuite, mais le hasard n’existe pas, n’est-ce pas ?
J’ai donc découvert l’artiste-peintre Isaa par une belle journée de novembre et suis tombée en amour avec son œuvre. Tout naturellement, l’envie de travailler avec elle a commencé à poindre…
C’est donc en hommage à ses peintures que j’ai écrit le scénario de L’arbre à chats.
À la fois poétique et onirique, ce texte a pour vocation de s’effacer sous les touches de pinceau d’Isaa, afin de laisser se déployer les couleurs de l’artiste. Les peintures réalisées à l’acrylique offrent une multitude de détails à commenter avec les enfants, alliant humour et sensibilité. Quant au thème, il invite tout un chacun à accepter avec bienveillance ses multiples parts intérieures…
Pour finir, je vous offre une illustration inédite. Vous pourrez y découvrir un peu plus la « patte » d’Isaa ainsi que sa magnifique approche des limites, souvent visibles dans l’album.

Le chat qui dort
Informations techniques :
— livre imprimé de 25 pages (imprimé par Spektar) ;
— 21x21cm ;
— couverture souple ;
— prix de vente : 9€.
Pour en découvrir plus à propos de mes choix d’écriture pour la jeunesse, c’est par ici :
— Pourquoi des textes courts ?
— Des prénoms ou pas de prénoms ?
— Pourquoi une écriture cursive ?
Mes moments de solitude en dédicace : le top 5 !
Aujourd’hui, je vous parle de mes pires moments de solitude lors d’une dédicace…
- Lorsque tu comprends mal le prénom de la personne.
L’environnement est sonore, très sonore même. Il faut dire que le salon se déroule sous un chapiteau en bord de mer. Entre le bruit des mouettes, celui du parquet qui craque, la bâche qui vole au vent et les trente autres auteurs en dédicace… Ça manque de silence et ça devient difficile d’échanger avec les visiteurs.
— Je mets la dédicace à quel nom ?
— C’est pour [insérer ici une suite de sons plus ou moins identifiables] !
— [Insérer ici un prénom fort original et sympathique] ! Ce n’est pas fréquent !
Scritch, sritch, scortch, srcotch. (bruit de la plume de l’auteur.trice sur le papier)
— Et voilà ! Bonne lecture à votre ami.e.
— Merci, [nom très sympa mais pas du tout celui écrit ci-dessus] va être ravi.e, j’en suis sûr.e !
Voilà, voilà…
- Lorsque tu orthographies mal de prénom de la personne.
Ça, c’est un truc qu’on apprend assez vite après quelques dédicaces : toujours demander confirmation de l’écriture du prénom. Même « Élodie » peut s’orthographier « Élody » ou « Hélodie », tout est possible, je vous assure !
- Lorsque tu fais une monstrueuse faute d’orthographe.
Tu viens d’expliquer que tu travaillais avec des illustrateurs, des bêtas-lecteurs, une correctrice professionnelle… « Eh oui, l’orthographe, c’est très important pour moi ! » Puis tu t’attèles à ta dédicace et là, horreur, la personne ne cesse de te parler et de te poser des questions. Dur, dur de se concentrer. Tu essaies d’éluder, tente un « oui-oui », relève malgré tout la tête et là, c’est le drame ! Une monstrueuse fôte s’est glissée entre la mine de ton crayon et le papier de ton livre. Misère !
- Lorsque tu te lances dans une super phrase… puis que tu ne sais pas comment la finir.
Tu l’avais, la SU-PER dédicace pile poil pour ce.tte lecteur.trice en particulier. Ta plume court sur le papier entre ton nom imprimé et le titre de ton ouvrage quand soudain… Rien, le blanc, le néant. Impossible de retrouver la fin de ta phrase génialissisme entr’aperçue un peu plus tôt.. Pif, paf, pouf, tu parviens à terminer avec un truc à moitié bancal, mais c’est limite la honte, il faut bien l’avouer…
- Lorsque la personne n’a finalement pas de sous…
Ça y est, la dédicace est écrite à l’encre indélébile sur ton livre. De ta plus belle écriture, tu as même calligraphié : « Pour Lily-Rose-Mathilde » et la fameuse Lily-Rose-Mathilde a beau vider tout son sac à main sur ta table, pas la moindre trace de CB, ni chéquier, ni liquide… C’est ballot, hein !
Voilà pour mon top 5 !
Et vous, quels ont été vos pires moments de dédicace ?
Café littéraire au Ti’Boussa
Aujourd’hui, je suis particulièrement heureuse de vous annoncer ma première participation au Café Littéraire du Ti’Boussa.
Le Ti’Boussa, c’est un excellent café solidaire. J’y vais habituellement pour donner des conférences sur le thème du développement de l’humain (voir les ateliers du lama). Cette fois-ci, j’ai été invitée par l’une des bénévoles, Nathalie, pour participer à un café littéraire.
Je vous y présenterai l’ensemble de mes ouvrages sous trois grands chapitres :
— le choix de la littérature de l’imaginaire pour parler de notre monde (sexisme, éducation, émotions…) ;
— la littérature contemporaine, une porte vers le développement personnel et la spiritualité ;
— la littérature jeunesse, source de partage(s).
Je vous donne donc rendez-vous au Ti’Boussa jeudi 2 mars à partir de 20h30.
J’espère que vous serez nombreux à venir me rencontrer !