Il est un détail qui n’en est pas un en mise en page, c’est celui que la reliure ! Lorsque vous paramétrez vos bordures, pensez toujours à ajouter quelques millimètres sur la bordure intérieure pour décaler votre texte un peu plus loin de la reliure. Cela donnera un grand confort de lecture et évitera d’avoir à casser le dos du livre !
En édition, il y a des règles implicites à respecter pour qu’une mise en page soit professionnelle. Parmi celles-ci, on note :
le fait de ne pas laisser apparaître les numéros de page avant le début du texte ;
le fait de malgré tout compter ces fameux numéros ! Ainsi la numérotation commencera, par exemple, par un « 7 » ;
le fait de ne pas faire apparaître les numéros de page sur les pages liminaires et les fins de chapitres ;
le fait de commencer un chapitre en belle-page (page impaire, soit à droite dans le livre imprimé) ;
le fait de ne pas faire apparaître l’en-tête sur un début de chapitre ;
le fait d’utiliser plutôt des polices avec serif pour le texte (sur ma photo, le texte est sans serif, il s’agit d’un choix de l’autrice pour rendre son ouvrage plus accessible aux personnes DYS. Eh, une règle est parfois faite pour être transgressée !) ;
le fait de commencer par une page blanche pour les dédicaces (même si moi, je préfère dédicacer sur la page du titre) ;
etc.
Pas facile, quand ce n’est pas son métier d’éviter les impairs ! Avez-vous pensé à tous ces détails pour votre ouvrage ?
Si vous n’avez pas envie de risquer une erreur ou que vous ne maîtrisez pas assez les logiciels de mise en page, n’hésitez pas à faire appel à mes services. Je suis maquettiste freelance et je peux réaliser la maquette de votre livre papier ! Faites un devis en ligne ou contactez-moi.
Une belle mise en page, ce n’est pas seulement respecter les codes implicites de l’édition. C’est aussi apporter un soin tout particulier aux détails ! Comme le choix d’un couillard parfaitement adapté à l’histoire, par exemple.
Et vous, qu’avez-vous ajouté à votre mise en page pour qu’elle soit unique ?
J’ai appris le métier d’éditrice sur le tas, d’abord en devenant autrice, à l’adolescence, puis autoéditrice, en 2014. Lorsque j’ai fait le choix de l’autoédition, il a bien fallu que je me forme pour offrir les meilleurs livres possibles à mes lecteurs et lectrices. J’ai alors découvert tout un monde bien différent de mon précédent job d’orthophoniste !
Très vite, le monde de l’édition m’a passionnée et, lorsqu’en 2020 on m’a proposé de rejoindre une petite maison d’édition en tant qu’éditrice, j’ai sauté à pieds joints ! Peu après, Chloé Harrand m’a demandé de l’aider à publier sa BD : elle ne se sentait pas les épaules de l’autoéditer et n’avait pas su trouver de maison d’édition installée pour l’épauler dans cette création.
Il y a peu, la maison d’édition pour laquelle je travaillais a décidé (avec ses petits bras musclés) de fermer ses portes. J’ai vite compris que le travail éditorial autour des romans allait trop me manquer. Ni une ni deux, j’ai créé une nouvelle collection dans mes genres favoris : la SFFFH (science-fiction, fantasy, fantastique, horreur). Et c’est ainsi qu’est née la collection Pégasus !
La semaine prochaine, je vous raconterai comment je choisis un ouvrage parmi les manuscrits que je reçois ! Pour visiter mes locaux, c’est par ici ! À la semaine prochaine !
Je dois vous avouer quelque chose : j’aime énormément le travail éditorial. C’est sûrement pour cette raison que j’ai choisi l’autoédition, puis de travailler avec [erminbooks]. En fait, j’aime tellement cette partie du travail, que j’ai décidé de lancer ma propre maison d’édition : la collection Platypus.
C’est une collection que je souhaite engagée pour des livres graphiques en tous genres et pour tous les âges.
Le premier ouvrage est d’ores et déjà disponible en précommande ! Il s’agit d’une bande-dessinée réalisée par Chloé Harrand, que vous connaissez déjà.
« Le Voyage du chat » est l’histoire d’un chat un peu flemmard qui se réveille un beau matin dans le corps d’un être humain… L’aventure ne sera pas de tout repos, mais, heureusement, Doudou l’accompagne…
Je ne vous en dis pas plus ici, la suite se trouve par là…
Depuis quelques semaines, vous avez peut-être vu passer mes publications concernant mon nouvel album actuellement en précommande sur Ulule ? Aujourd’hui, je vous en lis une partie, celle concernant la journée de Sacha vécue par Sacha. C’est Virginie Barbellion qui illustre ce côté de l’album. Je reviendrai bientôt avec la lecture de l’autre côté du livre : la vision de la Maman de Sacha, illustrée par Tania.
C’est bientôt la fête des parents (ou des gens qu’on aime et qui prennent soin de nous, tout simplement) ! Pour l’occasion, j’ai concocté une box littéraire avec plein d’options…
Dans mon prochain mini–roman (actuellement en précommande sur Ulule, ici), mon personnage principal est un.e enfant.e présentant un handicap moteur. Cette personne est parfois présentée en fauteuil, parfois avec une simple canne…
Bizarre, non ?
Eh bien non, pas du tout ! Il faut savoir que beaucoup de handicaps sont « fluctuants », c’est-à-dire qu’en fonction des jours, des semaines, des mois, etc. ils ont un impact différent.
Personnellement, je suis atteinte de ce qu’on appelle le syndrome d’Ehlers Danlos. Pendant certaines périodes, je suis très peu limitée dans mes mouvements, mais à d’autres, faire quelques pas m’épuise voire me fait souffrir. J’ai la chance d’avoir une forme peu agressive et, en ce moment, mon handicap est presque invisible, pourtant il existe bel et bien…
Dans mon histoire, « Si j’avais un lama pour ami« , le personnage principal a probablement un SED (pour les intimes) et c’est pourquoi il n’a pas toujours besoin de son fauteuil. Certains jours, la canne lui sera plus utile et d’autres, il pourra se déplacer sans aide.
La question est maintenant : pourquoi intégrer une personne comme elle dans un ouvrage pour les enfants ? Surtout si cela ne « sert » par l’intrigue (Quelle idée !).
Tout d’abord parce qu’elles existent (Coucou !) et qu’il n’y a pas de raison pour ne pas les nous représenter dans des livres… mais aussi, bien sûr, pour sensibiliser chacun.e à l’existence de cette fluctuation. Qui sait, cela évitera peut-être un jour les (inévitables) remarques acerbes voire suspicieuses des personnes valides face à ce manque de constance des difficultés (« Hier, il.elle marchait très bien, quel.le simulateur.trice ! »).
Voici les deux petits nouveaux à venir :
– Animaux à voir…, un imagier original pour bébés et bambins illustré par Chloé Harrand et Martinefa ;
– Si j’avais un ami lama…, un roman premières lectures illustré par Chloé Harrand.
Il est possible de les précommander dès aujourd’hui sur Ulule, c’est par ici : imagier bébé & roman lama.
Avis à la population ! Je serai bientôt en région parisienne et, mieux encore, à Livre Paris. Ce sera l’occasion pour vous de venir papoter, acheter un livre, demander une dédicace, farfouiller dans mes goodies… Bref, l’occasion de se rencontrer !
Pour mieux préparer cet événement, je vous invite dès aujourd’hui à réserver vos exemplaires.
Et pour tenter de gagner des goodies, c’est par ici :